Invalidité

Avis RAMQ

Le médecin en invalidité pour une certaine période doit en informer la RAMQ car son absence peut entraîner des répercussions sur sa rémunération, notamment le versement des forfaits et le calcul des années de pratique.

Voir le site de la RAMQ ici pour connaître les modalités applicables.

Le médecin qui doit cesser d'exercer pour des raisons de santé doit identifier un collègue qui accepte d'assurer le suivi des résultats d'investigation et d'examen (laboratoire, imagerie, rapports de consultation, etc.) concernant ses patients. S'il ne peut pas trouver de médecin qui accepte le relais, le médecin peut demander l'aide de son DTMF, et à défaut de trouver un médecin, il doit en informer le Collège des médecins du Québec.

En GMF, on s'attend à ce que les médecins du groupe assurent ces suivis en collaboration avec les IPS et les infirmières du GMF, selon une méthode convenue entre eux. Le responsable du GMF pourrait également offrir des heures de la banque médico-administrative du GMF pour favoriser l'accomplissement de ces tâches.

Dans le but d'assurer la continuité des suivis et des soins requis par les patients du médecin en invalidité, les suivis en cours avec les autres professionnels du GMF devraient également être maintenus de même que l'accès des patients au sans rendez-vous du GMF.

Quant au médecin en invalidité, si son invalidité se prolonge au-delà de 26 semaines, il pourra alors rendre ses patients vulnérables admissibles à une inscription au guichet d'accès à un médecin de famille (GAMF) . Il doit pour ce faire remplir le formulaire 4205 prévu à cette fin et inviter ses patients à s'inscrire au GAMF. Les patients restent inscrits à son nom. Cependant, une fois inscrits au GAMF, ces patients auront accès aux services du guichet d'accès première ligne (GAP) , ce qui pourrait soulager les groupes en difficulté. Après 104 semaines d'invalidité, les patients non vulnérables du médecin en invalidité peuvent eux aussi s'inscrire au GAMF et avoir accès au GAP.

Confrontés à une pénurie de ressources médicales et/ou professionnelles, certains groupes peuvent éprouver des difficultés à gérer l'offre et la demande de soins et de services. La demande d'aide d'un ou d'une difficulté en peut alors être plus difficile à entendre. Cependant, une collaboration de l'ensemble des membres d'une équipe et une approche concertée pour faire face à ces enjeux avec humanisme et professionnalisme est hautement souhaitable. Divers moyens autant individuels que collectifs peuvent être explorés par l'équipe pour trouver des solutions. Ultimement, mieux vaut se rappeler que les équipes solidaires s'en sortent généralement mieux que les autres.

Les références

• Départ d'un médecin d'une clinique : Qui est responsable du suivi des patients ? (Collège des médecins du Québec)
• L'obligation de suivi dans un contexte de pénurie – entraidons-nous ! (Le Médecin du Québec)