La semaine dernière, la FMOQ vous indiquait que certains CISSS et CIUSSS semblaient s’attendre à ce que des médecins de famille répondent aux demandes anticipées d’aide médicale à mourir de patients provenant de plages du GAP ou, à défaut d’être disposés à évaluer la demande, trouvent un médecin substitut. La Fédération a depuis eu des échanges à ce sujet avec le ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi qu’avec Santé Québec.
La direction générale médicale des services professionnels en médecine familiale de Santé Québec a confirmé, d’une part, que les médecins de famille étaient libres d’effectuer ou non la première évaluation d’une demande anticipée d’aide médicale à mourir dans ce type de situation et, d’autre part, qu’un médecin de famille qui ne comptait pas offrir ce service n’avait pas la responsabilité de trouver un médecin substitut.
La responsabilité de mettre en œuvre les trajectoires de soins pour les patients sans médecin de famille incombe par conséquent à chacun des établissements du réseau. Lorsque les trajectoires seront établies, les établissements en informeront les médecins, qui pourront alors y adhérer sur une base volontaire.
Nous vous encourageons à communiquer avec l’établissement de votre territoire si vous recevez des demandes d’AMM ou des demandes anticipées d’AMM et que vous n’entendez pas offrir ce service. L’établissement devra alors vous indiquer comment il compte donner accès à ce service, en fonction des trajectoires qui auront été établies.
Si ce dossier vous pose des problèmes avec l’établissement au sein duquel vous travaillez ou avec lequel vous collaborez, écrivez-nous à communications@fmoq.org. La FMOQ effectuera au besoin un suivi auprès de Santé Québec et auprès du DSP de l’établissement concerné.