Des membres, surtout ceux qui adhèrent à l’option B, ont commenté sur les médias sociaux l’augmentation du tarif d’OMNIMAX au 1er janvier 2024. Voici les faits :
La tarification est ajustée chaque année pour tenir compte de l’évolution des réclamations depuis le renouvellement précédent.
Comme l’analyse se fait à l’automne, elle repose en partie sur l’expérience de l’année courante et sur celle de l’année précédente. Il peut donc y avoir un décalage entre les données et la réalité vécue durant l’année. Le processus est le même d’une année à l’autre.
L’assureur est le même depuis plusieurs années, malgré le changement de courtier.
Si le résultat moyen du groupe a changé, c’est en raison de variations de l’expérience de réclamation. Un plus grand nombre de réclamations au sein du groupe entraîne conséquemment une hausse des primes.
Il y a quatre éléments à la tarification : les réclamations, les frais de l’assureur, les frais du courtier et un ajustement pour récupérer un déficit passé ou pour distribuer des surplus. Les réclamations représentent de loin l’élément le plus important. Il peut y avoir des ajustements à la couverture et les tarifs peuvent devoir être ajustés en conséquence, mais c’est marginal.
Les augmentations moyennes au cours des 4 années précédentes étaient les suivantes :
- 2020 : de 3 % à 10 % ;
- 2021 : de 0 % à 6 % ;
- 2022 : de 2 % à 9,5 % ;
- 2023 : de 9 % à 15 %.
Dans les quatre cas, le chiffre inférieur est généralement celui de la majoration des tarifs de l’option B).
Ce qui a changé cette année est le modèle de répartition des coûts entre les options R et A par rapport à l’option B.
Nous profitions de l’occasion pour apporter certaines précisions aux informations diffusées sur les médias sociaux.
Est-ce que les augmentations sont importantes du fait que la Fédération retire des profits sur les primes des assurances ?
Les tarifs de 2024 n’incluent aucune ristourne ni commission versée à la Fédération. Les frais de l’assureur n’ont pas changé, et la commission versée à Sogemec est inférieure à ce qu’elle aurait été autrement. Les augmentations découlent de l’expérience du groupe, qui fluctue d’une année à l’autre.
La Fédération veut-elle améliorer la rentabilité de Sogemec et en profiter indirectement ?
Les frais de Sogemec sont inférieurs à ceux du courtier antérieur, et la rentabilité actuelle suffit pour maintenir une offre stable. La recherche de profits ne motive pas la participation de la Fédération à Sogemec. La FMOQ est plutôt motivée par la volonté de s’associer à un partenaire dont les agents sont rémunérés à salaire et qui peuvent donc offrir de l’information objective sur le même modèle que les Fonds FMOQ.
Les tarifs devraient-ils être les mêmes que ceux du groupe de la FMSQ ?
Sogemec gère différents groupes d’assurés. La FMSQ, bien qu’assurée auprès du même assureur qu’OMNIMAX, a un groupe distinct, tout comme la Corporation des services des notaires du Québec. La tarification de chaque groupe dépend de sa propre expérience de réclamations.
Les augmentations découlent-elles d’un changement de courtier ou d’assureur ?
L’assureur du régime est le même depuis une dizaine d’années, et ses frais d’administration sont stables. Les frais de courtage sont légèrement inférieurs à ce qu’ils étaient auparavant. Le changement de courtier, Sogemec, n’a donc pas d’incidence sur les variations de primes. La tarification est négociée chaque année avec l’accompagnement d’un actuaire-conseil qui effectue une analyse détaillée des réclamations et qui compare les projections de l’assureur avec les tendances observées.