Montréal, 14 juillet 2022 - La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) joignent leur voix à celle du gouvernement du Québec et à celles de l’ensemble des provinces canadiennes, et demandent aussi une augmentation des transferts fédéraux sans condition en santé.
Quand il est question des investissements dans notre réseau de la santé, nous sommes tous concernés. Le lien entre la hauteur de ces investissements et la santé de la population est direct et incontestable.
Il est urgent et indispensable de réinvestir dans notre réseau public et universel de santé pour se doter des outils et des ressources nécessaires afin de répondre aux besoins grandissants en termes de soins. La pandémie mondiale de la COVID-19 a mis en évidence plusieurs faiblesses du réseau de la santé, dont certaines sont le fruit d’un sous-financement.
Rappelons que la demande formulée par les provinces dans le cadre du Conseil de la fédération, réitérée à l’occasion du dernier Sommet à Victoria, en Colombie-Britannique, est d’augmenter la part des coûts des soins de santé assumée par le gouvernement fédéral, pour la porter de 22 % à 35 %, par le biais du Transfert canadien en matière de santé (TCS).
Citations :
« Pour mieux soigner, les médecins ont besoin de ressources et d’outils qui soient modernes et permettent d’être agiles. La mise en place de tels outils est impossible sans investissements supplémentaires et récurrents. Ce sont des déterminants de la santé de la population qui sont directement compromis. Le gouvernement fédéral doit verser sa juste ta part au Québec pour permettre au Québec d’agir selon ses priorités en santé » soutient pour sa part Dr Vincent Oliva, président de la FMSQ.
« Tous les jours nous voyons les professionnels de la santé faire plus avec moins, alors que les besoins eux ne cessent de croître. Il est temps de se donner les moyens collectivement d’offrir des soins de qualité à nos concitoyens. Les médecins sont et seront toujours au rendez-vous. Toutefois, dans un contexte de pénurie de ressources et de crise perpétuelle, il est nécessaire de faire les choses différemment et d’innover. Et pour y arriver, cela nécessite, entre autres, un financement stable et adéquat », a déclaré le Dr Marc-André Amyot, président de la FMOQ.
Source FMOQ : M. Jean-Pierre Dion, presse@fmoq.org